Malgré l’interdiction de fumer dans les lieux publics et malgré la crise, les français ont dépensé près de 60 millions d’euros par jour dans les jeux d’argent officiels en 2008.

Les chiffres des recettes pour les trois grands secteurs du jeu ?
9.262 milliards d’euros pour le Pari Mutuel Urbain (PMU), 9.203 milliards d’euros pour la Française de jeux (FDJ) et 2,553 milliards d’euros de produit brut des jeux (différence entre mises et gains) pour les casinos français (en baisse d’environ 8%).

Le chiffre des casinos est en baisse car nous sommes dans une période de transition entre le jeu à l’ancienne (présence physique sur le lieu de jeu) et le jeu à venir (via internet).
Le PMU et la Française des Jeux ont bien compris cette transition, et mobilisent leurs sites Internet en vue de l’ouverture prochaine de leur marché à la concurrence, notamment en ligne.
Ainsi le PMU annonce 540 millions d’euros de paris placés sur son site Internet en 2008 !

Départs anticipés sur la Libéralisation des jeux

Des jeux comme le « loto sportif », « côté match » ou « côté score » proposés par La française des Jeux ont le vent en poupe. Or ces jeux se rapprochent des jeux de pronostics et de paris interdits pour le moment en France.

Mais, foin de ces interdictions, on constate d’ores et déjà de grands changements dans le paysage publicitaire français, qui anticipe la légalisation du jeu en ligne.
Ainsi à la page sport du Figaro en ligne on trouve un lien publicitaire vers Betclic, nous invitant à parier sur le match du moment. Le journal gratuit Metro se dote d’une section poker avec Metropoker… et Unibet comme partenaire affiché ! Même Tf1 ouvre ses portes à la publicité pour des sites de jeu d’argent en ligne, pourtant encore interdits en France à ce jour.

Malgré la crise les français restent joueurs. La libéralisation du jeu en ligne arrive et tous les signes montrent que la France est un marché porteur. Les grandes sociétés du jeu en ligne le savent et anticipent leur autorisation légale officielle en s’affichant publicitairement dans les médias, et ce, dès à présent.